|
PALMARES DE LA LANCIA BETA BERLINE JOLLY CLUB
En 1973, Lancia
essaie d’engager également en compétition sa dernière réalisation,
mais sans trop de convictions, sa berline Beta. C’est le Jolly Club
qui s’en chargera avec une version Gr. 1 (tourisme de série), et qui
la fera courir durant tout le championnat d’Italie de cette même
année, conduite par Maurizio Ambrogetti, très bon pilote d’origine
milanaise ayant déjà fait ses preuves pour le Jolly Club aux mains
d’une Lancia Fulvia HF 1600 Gr. 3. La Beta Berline Jolly Club Gr. 1
est caractérisée par sa couleur rouge cerise, non métallisée mais très
sombre.
La voiture
participa aussi à l’épreuve du San Remo (épreuve comptant pour le
championnat du monde), mais sans grandes chances de bien figurer comme
pour toutes les autres épreuves… l’auto était trop lourde et
encombrante, et souffrait en plus d’une préparation trop légère (les
interventions étaient limitées en Gr. 1) pour la course pour combler
ses défauts.
|
En fin de saison,
elle bénéficia pourtant d’une attention toute particulière. Elle fut
engagée au Rallye de Bandama (en Côte d’Ivoire), course non inscrite
au calendrier du championnat du monde, mais qui avait une grosse
réputation pour sa rudesse, si bien que pour l’édition de 1972, aucune
des voitures engagées ne rallia l’arrivée (malgré les grandes firmes
engagées et confirmées en rallye).
C’est une nouvelle fois le Jolly Club qui se chargera d’engager l’auto
pour cette course africaine, avec comme pilotes Arnaldo Cavallari, un
grand nom de l’époque, et Carlo Cavicchi.
L’entreprise semblait dès le départ sans espoir, pourtant la Beta fut
proche de l’exploit : elle se retira après plus de 3000km, rupture des
amortisseurs avants qui transpercèrent le capot. Mais à ce moment, la
Beta avait parcouru les 2/3 de la course, et se trouvait en tête de sa
catégorie (Gr. 1), et cinquième au classement absolu. Pour cette
édition du Rally de Bandama (comprenant 4000km pour seulement trois
heures de pause à Bouaké), sur 60 voitures au départ, seulement 5
arrivèrent au bout, avec en première place la Datsun 180 de Hermann et
Schuller (déjà vainqueurs de l’épreuve en 1970 et 1971). |
 |
|
