Hier j'ai pris mon après midi pour importer mon deuxième GTV6 en France.
Et bien c'était de nouveau toute une aventure.
Il faut d'abord passer la douane Suisse pour exporter la voiture et donc la radier définitivement des registres suisses.
C'est assez bien organisé et il y a tutoriel specialement établi pour remplir le formulaire d'exportation.
Ensuite, passage côté français pour faire l'importation et c'est là que les choses se gâtent.
Petit rappel, j'ai acheté pour un prix assez raisonnable, une voiture qui a été préparée pour faire de la piste, avec l'intention de profiter de l'état de conservation assez exceptionnel de sa carrosserie pour la remettre en configuration route.
Toutefois, il y a pas mal de taf à faire pour arriver au résultat escompté, mais la base est hyper saine, même si il y a pas mal de trous à boucher (des trous percés avec un foret, pas par la rouille)et la face avant à refaire car elle a été découpée pour mettre un spoiler.
Donc, j'arrive côté français avec tous les documents qui vont bien, y compris une quittance établie par le garage Suisse qui m'a vendu l'auto.
Le douanier regarde tout ça et me dit d'amener l'auto pour un examen, car un GTV6 ça commence à coter pas mal et que ma facture pour 1000 CHF ne lui plaisait pas, LVA donnant une cote de 19000€ pour un GTV6.
Donc examen de la voiture, il reconnaît qu'elle est loin d'être dans un état justifiant 19000€ mais que 1000 CHF sont largement sous évalués et que même avec les taxes, j'ai fait une super affaire.
Par contre, comme elle a été coursifie, elle ne peut pas être considérée comme voiture de collection, bien qu'elle ai 34 ans et donc, elle sera soumise au taux normal de 20+10% et pas au taux réduit de 5,5%.
Résultat, une estimation à 4000€ pour une voiture coursifié et vidée de son interieur et 1380€ de frais de douane.
Le plus interessant, c'est que lorsque l'on est à ce stade de la procédure, il est impossible de faire machine arrière, puisque la voiture ne peut plus être ramenée en Suisse suite à cette radiation. On est donc pris en otage et soit on paye, soit on paye
Voilà la bête