Bonjour à toutes et à tous,
petit préambule : je vais ré-éditer plusieurs fois ce post, vu qu'il me manque encore un certains nombres de photos. Pour tout ce qui concerne l'emplacement et la méthode de perçage, il faudra attendre encore un peu les illustrations.
La panda qui m'a servi est celle de la belle-mère, avec des fixations standards. Dans un prochain edit je mettrais les photos du carnage quand on fixe les barres avec autre chose (sic).
Les barres de toits viennent de la casse (20€ la paire).
Pour le reste, vous pouvez y aller sur les questions. Bonne lecture.
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Outillage à prévoir :
- douille de 8 mm
- douille allène de 4 et 5 mm
- petit tournevis plat
- pince à bec
- grand tournevis plat
- bombe de peinture anti-rouille
- papier collant de peinture
- chiffon en tissu
- mèche HSS de 2mm et 7mm
- 5 min de disponibilité d'une deuxième personne
- une bière (voire deux)
Pour commencer, regardons comment se compose la barre de toit, ou du moins ses fixations. La barre principale est terminée à ses deux extrémités par les pattes de fixation. Il n'y a pas d'avant ou d'arrière : les deux fixations sont identiques. Le seul sens à respecter est le positionnement du cache, toujours à l'extérieur.
En ce qui concerne le perçage de la tôle (obligatoire !), rien de bien méchant. Il faut surtout prendre son temps et la réflexion nécessaire pour déterminer le premier trou. Commencez par l'arrière, en positionnant la barre sur le toit et en positionnant l'ouverture au niveau d'un des trous du chassis.
Pour travailler tranquillement il va falloir enlever le plafond; je vous rappelle que pour ce faire il faut retirer le clip central à l'aide d'une pince à bec, et déclipser le carton à l'avant et à l'arrière après avoir retiré les deux poignées (au-dessus des glaces) arrières.
clips du plafond :
Pour retirer les poignées, il faut déclipser les caches écrous à l'aide d'un petit tournevis plat, et dévisser avec la clé de 8; en enlevant les poignées, on évite de déchirer le carton du plafond.
La barre posée tient toute seule, en gardant le haillon ouvert et en se faisant aider on arrive assez facilement à trouver la première marque en comparant l'emplacement de la barre et le perçage du montant de chassis (EDIT à venir).
On commence par marquer le premier trou arrière, et on seulement celui-là. Bien sur, vous utilisez la barre de toit pour déterminer le centre du trou à percer.
Un conseil basique : prépercez avec une mêche HSS de 2 mm, et regardez ensuite si vous pouvez positionner la patte de fixation intérieure en regardant si le boulon passe au niveau du trou. Soit de l'intérieur en cherchant le trou, soit de dehors en regardant par l'orifice si vous voyez l'emplacement du boulon.
Quand vous êtes bien sur de l'emplacement arrière, vérifiez que la patte avant est bonne aussi; prenez la mesure de vous pré-trous et reportez les aux marqueurs de l'autre côté, toujours en vous aidant des barres. Si les deux positionnées sur le toit vous semble bien symétriques, prépercez la seconde (toujours en vérifiant l'emplacement). Ensuite vous pouvez percer avec une mèche plus grosse (EDIT à venir).
Toujours dans le domaine conseil : équipez-vous d'un morceau de tissu en coton ou d'une souflette. Le perçage va générer de la limaille qui s'en qu'on s'en rende compte va piquer le vernis et la peinture. Donc à chaque perçage il faut nettoyer et souffler.
Une fois les dégâtse bien nettoyés il faut poser le ruban de masquage à peinture autour du trou (à 2-5 mm) et passer un peu de peinture anti-rouille. En attendant que la peinture sèche on peut procéder de même avec les trois autres perçages (EDIT à venir) et boire la bière (EDIT déjà fait). L'anti-rouille se passe à l'intérieur comme à l'extérieur : utilisez votre chiffon pour éviter les projections inconsidérées à travers le trou de fixation.
Une fois la peinture sèche, n'hésitez pas à badigeonner de graisse, aussi bien dans le montant du chassis qu'autour du trou. Il ne reste plus qu'à placer les barres sur le toit et les fixer. C'est comme pour les roues, il faut serrer en diagonale pour répartir la tension sur la tôle.
Il y a bien deux rondelles à placer sur chaque patte : la plus grande permet la répartition de la pression sur le joint, la seconde la répartition de l'effort de serrage.
Une fois tout serré et fixé, on remet les caches sans serrer trop dur : c'est du plastique (ou assimilé) et j'ai déjà cassé un cache comme ça. Si vous avez bien travaillé la charge supportable par les barres est de 40kg.
Seconde bière.
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Comme promis, je vous sort les photos d'une fixation de barre de toits sans les petites pattes standards. Ames sensibles s'abstenir.
Le fait de ne pas avoir ces petites pattes magiques implique l'utilisation d'écrous et de boulons. De plus le montage se fait à l'envers : passer un écrou dans le montant du chassis n'a rien d'évident. Il vaut mieux passer la vis par l'intérieur et serrer l'écrou à l'extérieur.
Pour procéder, il faut déterminer l'emplacement de la fixation non pas en fonction de la barre ou de l'écrou, mais bien de l'accessibilité du perçage à l'aide d'une clé.
Je m'explique : si vous percez la tôle au pifomètre, au moment de serrer comment ferez-vous si vous ne pouvez pas bloquer la tête de l'écrou ?
Pour l'arrière, rien de bien compliqué :
il faut passer par là :
et la tête de boulon arrive par là :
Les deux petits caches sous les charnières du haillon permettent de passer sans difficultés une clé à pipe pour le blocage.
Pour l'avant, voila comment j'ai procédé : pince à tôle et tenaille; le résultat est catastrophique. Pris de remords, j'ai réussi à retrouver des fixations et j'ai prévu de réparer mes méfaits dans la semaine.
Il faut savoir que le serrage de l'écrou à l'extérieur est une facilité (voire une obligation), et plus la vis est longue, plus c'est facile.
Mais, car il y a un mais, il faut, une fois le tout fixé, découper à la meuleuse (ou à la lapidaire) la longueur de vis qui dépasse de l'écrou.
Si on ne passe pas par là, on ne peut pas remettre les caches des pattes des barres. Et il faut prendre une grosse précaution : une fois les barres posées, passez la voiture au Karscher.
On ne s'en rend pas compte, mais la découpe de la visserie génère beaucoup de limaille et de poussière, et la pluie ne suffit pas pour les nettoyer. Au bout de 15 jours je me suis retrouvé avec 20 cm de piqure de rouill dans le vernis de la peinture, et c'est pas super intéressant comme décoration.
Voila, c'est pas encore complet mais je travaille à terminer ça au mieux. Bon courage aux amateurs.