ITALIAN CARS CLUB

Au menu, il y a même un casting de vaches (si, si...)

La version 2013 de la Lamborghini Aventador se dote du Stop & Start ainsi que
d’un système de désactivation des cylindres transformant temporairement son V12 en
6 cylindres en ligne pour moins consommer.

Petit à petit, le principe de la désactivation de cylindres inauguré par Audi sur sa nouvelle
S8 s’étend à d’autres marques du groupe VW. Chez Volkswagen bien entendu avec le
nouveau 1.4 TSI 140 chevaux qu’on retrouve par exemple sous le capot de la Polo Blue GT.
Mais aussi chez Lamborghini, où il était prévu que cela touche le V12 de l’Aventador, à condition
que cela ne prive pas le conducteur de ce pourquoi il a payé si cher sa voiture, à savoir une
sportivité et un agrément sans faille.

C’est bel et bien ce qui sera proposé sur la version 2013 du bolide de Sant'Agata Bolognese, dans
le but bien entendu de limiter la consommation de carburant et de descendre à un taux d’émission
de CO2 un peu moins élevé. Elles étaient jusqu’à nouvel ordre de 388 grammes/km.

Baptisée CDS pour Cylinder Deactivation System, cette technologie se met en œuvre à des vitesses
inférieures à 135 km/h, désactivant tout un banc de cylindres pour transformer le V12 en un
6 cylindres en ligne. Une poussée sur l’accélérateur et il retrouve tout son souffle et ses 700 chevaux.

La désactivation des cylindres est accompagnée de la mise en place d’un Stop & Start que
Lamborghini défini comme imperceptible, puisqu’il ne mettrait que 180 millisecondes à relancer
le moteur après un arrêt. Tout cela pour un gain de 7% sur la consommation
(20% à vitesse stabilisée à 130 km/h), qui s’affiche désormais à 16 litres/100 km. Les émissions
de CO2 descendent à 370 grammes/km, ce qui au final s’avère totalement anecdotique et
n’empêchera pas l’Aventador d’être taxée dans l’Hexagone du malus écologique le plus poussé.