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MessagePosté: 20 Nov 2007 13:23 
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:!: La base du succès dans les années 70 :
Les années 70 sont une période propice aux révolutions et aux avancées chez Alfa Roméo. Si d’un coté on prépare une petite berline compacte avec d’inédits moteurs boxer sur des châssis abandonnant la propulsion, de l’autre coté, le remplacement de la très classique berline 1750/2000 se prépare sous les formes du projet 116 qui doit déboucher sur l’Alfetta. Cette nouvelle berline familiale doit remplacer une autre berline à grand succès de la marque. La concurrence est rude et les lignes totalement désuètes de ces vénérables berlines ne font plus recette. Plus qu’un nouveau style, c’est une nouvelle auto, conçue à partir d’une feuille blanche. Le développement de cette berline est d’autant plus important qu’il est prévu immédiatement de lui dériver un coupé et probablement d’utiliser sa base technique pour une autre berline d’une autre catégorie.

:!: A nouvelle berline, nouvelle technique :
Les études du projet 116 débutent en 1968. Les hommes aux commandes du projet sont : Horace Satta Puliga pour la direction du projet, Giuseppe Frappé pour la partie mécanique et d'Ivo Colucci pour le design.

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Premier prototype roulant connu

La base technique provient d’une page blanche mais les idées sont reprises d’une monoplace de 1951. Cette Alfa 159 Alfetta F1avait pour caractéristiques principales un moteur 8 cylindres en ligne monté à l’avant de 1479 cc, 2 soupapes par cylindres, double arbres à cames en tête, alimenté par un carburateur tri corps inversé et 2 compresseurs. La boite de vitesse, le différentiel sont montés par contre à l’arrière après le pont et non pas accolé au moteur avec les freins. Le poids était de 430 kg et la puissance du moteur atteignait un démoniaque chiffres pour la cylindrée : 435 ch à 450 selon les versions du compresseur. Pilotée par Juan Manuel Fangio en 1951 entre autres, elle sera championne du monde cette année là avec 5 victoires. Elle fût chronométrée à 313 km/h à Monza. La production ne fût que de 4 exemplaires.
La disposition du moteur a l’avant et de la boite avec son différentiel après le pont et les freins accolés tout à l’arrière permettait une très bonne répartition des masses. Cette disposition est plus connue sous le nom de transaxle. Cette Alfetta 159 a inaugurée cette disposition et la berline Alfetta va la reprendre à son compte 20 ans plus tard pour une production en série. D’ailleurs, le nom de cette berline, Alfetta, vient directement de cette F1 victorieuse et devenue mythique.

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On trouve donc le moteur en position longitudinal avant. La boite et le différentiel sont à l’arrière avec les disques montés non pas derrière les roues mais accolés à ce bloc arrière (disposition dite inboard). La répartition des masses et les masses suspendues sont ainsi mieux maîtrisées.
La direction est à crémaillère et intègre une commande de réglage du volant.

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A niveau du style, la révolution est bien présente. Les production Alfa jusque là était très classique, agressive mais l’Alfetta se montrait en plus très moderne. Fini les caisses carrées. L’avant très compact contraste avec un arrière assez long faisant la part belle à la capacité de chargement. La calandre à 4 phares et les minces parce chocs avec les clignotants donnent le ton de cet avant.

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C’est le centre de style maison qui signe les lignes. Giorgetto Giugiaro est intervenu de façon très légère dans la réalisation de l’Alfetta. Il a été mis sur le dosser du coupé prévu sur la base de la berline et a de ce fait suivit de loin, en apportant son expérience et sa touche personnelle sur le projet 119. La modernité de la ligne par rapport à la désuétude affichée à cette époque par les 1750/2000 est un contraste saisissant les Alfa n’ont pas simplement un moteur mais aussi une ligne à couper le souffle qui suggère la sportivité.

Le premier et seul moteur disponible est un dérivé du 1750 déjà connu mais intègre quelques modifications. Ce 4 cylindres en ligne de 1779 cc tout en aluminium est bien entendu un double arbre à cames en tête. L’Alfetta 1800 développe 121 ch grâce à son alimentation par 2 carburateurs double corps.

L’intérieur est dans le style des années 70. La planche de bord est recouverte de bois ainsi que le pommeau du levier de vitesse et le volant. Le charme opère dès le début… c’est une Alfa. Les fonds de compteur bleu apparaissent sur l’Alfetta et vont se généraliser sur toute la gamme de la marque petit à petit. Le volant tulipé est d’un dessin sportif avec ses 3 branches et est réglable en hauteur sur 8 cm. Le tableau de bord se veut très complet puis qu’on trouve en série un compte tours, un niveau de carburant, une température d’eau et une pression d’huile. La qualité de finition et les pastiques utilisés ne sont pas toujours heureux mais le prix de vente plus serré que la concurrence, BMW série 5 ou Lancia Beta équipée de motorisations 2,0l, donne un avantage certain à la nouvelle venue.

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L’habitabilité à l’avant est très bonne car la place libérée par la boite de vitesse mise à l’arrière, a été récupérer pour optimiser l’espace. Le tunnel central est réduit à sa plus simple expression sur sa partie avant. Par contre, l’espace à l’arrière est un peu plus compté mais reste généreux, sauf au niveau de la place centrale car le tunnel s’élargit.
Si le coffre accepté une capacité importante de bagages (510 l), il est toutefois handicapé par un seuil de chargement très (trop) haut.

:!: La série 1 :
La commercialisation débute en 1972 avec un unique moteur proposé : le 1800 de 121 ch. L’Alfetta aura une gamme très restreinte pour sa sortie et ses premières années de commercialisations car les vénérables berlines de la marque rencontre un tel succès auprès des habitués que stopper leur production n’est pas envisageable immédiatement. Ainsi, les dernières berlines 2000 sortirent des chaînes pour 1976, l’Alfetta entrant directement en concurrence avec ces dernières. Afin de limiter cette concurrence, l’Alfetta ne sera disponible dans un premier temps qu’avec une seule motorisation et une boite à 5 rapports, comme c’est souvent le cas chez alfa.

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1800

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L’accueil de la presse spécialisés est plutôt bon. La voiture est vue comme une berline relativement sportive car ses performances la place un ton au dessus de la concurrence. L’honneur d’Alfa est sauf sur ce point. La vitesse maxi chronométrée est de 185 km/h avec un 1000m DA abattu en 31,3s. Le 0 à 100 est mangé en 9,8s seulement. Par contre le style est plus mitigé et le petit réservoir de 49l n’est pas des plus pratique. Si l’avant est unanimement apprécié, l’arrière ne fait pas beaucoup d’adeptes. Le succès est directement au rendez vous et l’attente est de 3 mois pour avoir son Alfetta.

En 1974, la période d’entretien passe à 10 000 km.

A partir du début de l’année 1975, avec l’arrêt de la production des anciennes berlines Alfa, la gamme Alfetta s’élargit en commençant par le bas. Afin d’épauler le 1800, un 1600 vient à présent ouvrir la gamme avec ses 108 ch. C’est une auto de crise qui sert à offrir une Alfa pour moins chère dans un contexte de crise énergétique. Ce moteur est déjà connu, lui aussi puisqu’il provient de la série des Giulia ou il a fait les beaux jours de berlines, coupés et spiders.

Cette 1600 est une version un peu plus dépouillée au niveau équipement que la 1800. La calandre est à 2 phares seulement. Les pare chocs perdent leur protections. Ce 1600 se contente d’un intérieur en vinyle en remplacement du velours de la 1800 et les vides poches sont aux abonnés absents. Le volant en bois passe à la trappe pour être remplacé par un modèle bien moins élégant en plastique.
A noter que la 1800 en profite pour changer légèrement en adoptant un cœur de calandre plus gros. Sur toute la gamme les bras d’essuies glace sont à présent noir mat et non plus chromés. Le moteur est dit dépollué à présent et perd un peu de puissance pour passer de 121 à 118 ch.

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1600

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1800

:!: La série 2 :
Pour 1977 apparaît au salon de Genève une nouvelle version qui complète la gamme par le haut cette fois, les anciennes berlines 2000 n’étant plus produites. Cette Alfetta fait appel au moteur 1800 dont la course a été revue pour atteindre une cylindrée de 1962 cc. L’alimentation du moteur est assurée par 2 carburateurs Weber. La puissance est de 122 ch.
A noter que le moteur est refroidit par un ventilateur électrique débrayable avec un contrôle par une sonde de température et non plus par entraînement du moteur. Le train arrière est optimisé avec l’arrivée de cette nouvelle boite. Les ailes avant sont vissées et non plus soudées à la structure. Les suspensions sont revues pour plus de confort et l’insonorisation est améliorée. L’Alfetta 2000 monte en gamme par rapport aux autres modèles.

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2,0l

Cette nouvelle Alfetta 2000 se remarque immédiatement par son nouveau style qui change assez radicalement pour être un peu plus conforme avec les canons stylistiques qui seront ceux des années 80. Surtout, il faut noter que les dimensions totales sont différentes. L’avant est plus abs et plus long d’environ 10 cm laissant la longueur de cette nouvelle carrosserie à 4,38m. L’empattement, la hauteur et la largeur ne changent pas.

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La calandre est entièrement en matière plastique de couleur noire mat. Ce sont des optiques rectangulaires qui jouent le rôle de phares. Les feux arrière qui étaient rectangulaires et très fins sont à présent beaucoup plus épais et intègrent le feu de recul et l’anti- brouillard. Les pare chocs sont toujours en acier mais ils sont protégés sur les bords par des embouts en plastique. Les clignotants à l’avant sont complètement noyés dans le pare choc, sont à présent orange et d’un modèle différent. Les poignées de portes sont à présents encastrées dans la porte avec une ouverture à palette contre un modèle extérieur avec ouverture par bouton. Le déflecteur des portes avant est supprimé et la grille d’aération sur l’aile arrière est agrandie. Le rétroviseur extérieur est désormais en matière plastique.

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L’intérieur n’est pas en reste et change aussi assez radicalement. Le plastique s’étale sur toute la planche de bord avec une couleur beige/marron. Les tissus des sièges sont aussi revus et le volant change complètement. La ventilation est optimisée, la boite à gants agrandie, une console centrale au sol prend place et la modification apportée sur les sièges permet de gagne 7 cm en longueur pour les jambes. L’insonorisation est optimisée elle aussi.

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Ces détails esthétiques ne concernant que la nouvelle version Alfetta 2000 puis que les 1600 et 1800 se partagent toujours l’ancienne carrosserie, si ce n’est que la 1600 adopte le style de la 1800 avec sa calandre 4 phares.

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1800

Cette même année, le 1800 revient à 122 ch mais avec un couple disponible un peu plus tôt.
L’Alfetta 2000 se révèle à peine plus performante que la version 1800 malgré sa puissance supplémentaire à cause du poids de l’auto en hausse. Ainsi la vitesse de pointe est de 186 km/h et le 0 à 100 est réalisé en 9,4s. La souplesse de la mécanique est un atout souligné par la presse.

En 1978, l’Alfetta 2000 est disponible dans une version mieux équipée et dénommée L pour luxe qui remplace la version commercialisée jusque là. Elle se reconnaît à quelques baguettes chromées supplémentaires sur la carrosserie et à son velours de meilleure qualité à l’intérieur. Le 2,0l passe à 130 ch.

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2000 L

De nouvelles options sont au catalogue comme le toit ouvrant, des jantes alliages spécifiques, la climatisation, le boite de vitesse automatique ZF à 3 rapports ou bien encore l’intérieur cuir.
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Pour 1979, c’est une révolution puisque le premier turbo diesel italien naît. Le moteur est fournit par VM. C’est un 4 cylindres 2,0l (1995 cc) de 82 ch qui permet une vitesse de pointe assez modeste à l’Alfetta TD : 155 km/h. Les performances sont en dessous de celle de la version 1600. Ce modèle n’est disponible qu’en Italie pour commencer. Ce moteur a la particularité d’avoir une culasse séparée en 4 parties avec un arbre à cames latérales. Le turbo est un KKK allemand.
L’Alfetta TD est la réponse d’Alfa aux dernières crises énergétiques. L’adaptation se fait avec un raidissement des suspensions afin de contrer le poids supplémentaire de cette motorisation. La direction gagne aussi une démultiplication un peu plus directe.
Cette version TD adopte le style et la carrosserie de la version 2000 avec sa calandre à feux rectangulaires et ses pare chocs noirs.

Toujours en 1979, ce sont les versions 1600 et 1800 qui évoluent légèrement. Les poignées de portes sont désormais celle des versions à moteurs 2,0l et donc encastrés avec une palette pour l’ouverture.

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:!: La série 3 :
Pour la fin d’année 1981, l’ensemble de la gamme reçoit une seule et unique carrosserie. Ainsi les 1600 et 1800 sont modernisées avec les éléments des versions 2,0l. Les suspensions sont donc plus douces à présent et les boites de vitesses gagnent des rapports allongés. Si la tenue de route ne pâtit pas de ces changements, le comportement général des Alfetta est à présent plus neutre et moins sportif. L’allumage devient électronique et la protection anti corrosion est garantie pour 6 ans.

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A l’intérieur les changements sont aussi présents. Le volant change de dessin pour un style qui va se généraliser sur toutes les Alfa. Le rétrovieur extérieur est à réglage électrique et le pré équipement radio sont de série. Les appuis tête arrière sont de série sur les versions 2,0l tout comme les vitres électriques avant et les lave phares.

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Pour l’Italie uniquement, une version expérimentale du 2,0l est disponible. En collaboration avec l’université de Gênes, le 2,0l intègre une injection modulaire (brevet Alfa depuis 1980) qui permet au 4 cylindres de fonctionner sur 2 cylindres seulement en cas de faible sollicitation. L’Alfetta CEM fut uniquement disponible pour des clients choisis dont 10 chauffeurs de taxis. L’objectif de ce moteur est de réduire consommation et pollution. L’expérience à durée de fin 1981 à 1983. Le brevet a été repris par Mercedes à la fin des années 90 pour la classe S.

En 1982, une version encore plus luxueuse est intégrée à la gamme La Quadrifoglio Oro se reconnaît à sa peinture métallisée, ses jantes spécifiques, son spoiler à l’avant et sa calandre à 4 phares. L’intérieur est recouvert d’un velours beige du plus bel effet. L’équipement est enrichit avec un volant en bois de série, une montre digitale, les 4 vitres électriques, les dossiers de sièges avant à réglage électriques. Le moteur retenu pour cette version est le 2,0l avec l’injection mécanique Spica. Quelques modèles à doubles carburateurs ont aussi été vendus selon les pays. Les options sont le toit ouvrant, l’intérieur cuir, les anti brouillard avant ou la climatisation.

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Alfetta Qo

Au tableau de bord, un Check Control est ajouté et prévient sur l’usure des plaquettes de frein, le niveau de lave glace, le bon fonctionnement des feux, l’état d’ouverture des portes plus un ordinateur de bord qui donne la consommation moyenne, la consommation instantanée, la quantité d’essence, une montre digitale avec chronomètre et la vitesse moyenne.

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:!: La série 4 :
Pour 1983, un très léger changement de style intervient sur toute la gamme avec des feux arrière dont l’entourage en plastique se voit un peu plus et les chromes autour des portes disparaissent au profit du noir mat avec des baguettes un peu plus larges. Les pare chocs de ce nouveau style sont prolongés jusqu’aux passages de roues. Les jantes et enjoliveurs sont renouvelés et l’intérieur est désormais en plastique gris.

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A l’intérieur, une console de toit est installée et intégre les commandes des lèves vitres. L’équipement est complèté sur un peu toutes les versions. Les vitres électriques et le verouillage centralisé est de série sur tous les modèles.

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Le 2,0l injection passe à l’injection électronique Bosh en échange de l’injection mécanique Spica. La consommation moteur froid s’en trouve améliorée.

Cette année 1983 marque aussi l’arrivée d’un nouveau moteur : un turbo diesel toujours d’origine VM mais 5 cylindres en ligne de 2,4l pour 95 ch. Plus souple et plus performant ce moteur sera tout de suite disponible sur tous les marches.

La production de l’Afetta s’achève en 1984 pour laisser place à une grosse évolution de cette dernière sous la forme de l’Alfa 90.

:!: Alfetta America :
Le marché américain a droit à une série spéciale : l’Alfetta 2000 Li America. La base est une Alfetta 2000 qui se reconnaît à ses pare chocs type USA (homologation différente faisant passé la longueur à 4,50m), ses jantes alliages spécifiques et sa peinture métallisée, un intérieur légèrement revu mais surtout aux double projecteurs avant. Le 2,0l est alimenté par une injection mécanique Spica. Cette version USA devait intégrer les normes spécifiques américaines bien plus sévères. La puissance tombe à 111 ch. Le réservoir d’essence est déplace. La boite automatique proposée es tune ZF à 3 rapports plus adaptée à ce marché qui devient disponible selon les marchés en Europe aussi.
La production de ce modèle fut de 1307 exemplaires.
La commercialisation se fera de 1976 à 1981 dans un premier temps avec la carrossrie des Alfetta série 1 1800/1600 puis ave le nouveau design des Alfetta 2000 à partir de 1977.

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America série 1

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Boite auto ZF

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America série 2

Une version européenne de l’Alfetta America est disponible dans quelques pays comme l’Italie et l’Allemagne durant l’année 1981 afin de libérer les stocks d’invendus. Les pare chocs sont ceux de la versions USA mais les feux de position latéraux ne sont pas fonctionnels au sens USA de la fonction : ce sont des répétiteurs latéraux classiques. La calandre 4 phares est conservée. Les sièges sont en velours mais le cuir est disponible en option tout comme la peinture métallisée ou la climatisation.
La boite associée au moteur est toujours la ZF automatique à 3 rapports et le moteur restait toujours le même mais ne développe que 128 ch à cause du catalyseur. Cette version était dénommée soit Alfetta America ou Alfetta America Li.

:!: Les chiffres de production :
Alfetta (1972 - 1974) : 104 454
Alfetta (1972 - 1974) conduite à droite : 2 011
Alfetta 1800 (1975 - 1983) : 67 738
Alfetta 1600 (1975 – 1983) : 77 103
Alfetta 2000 (1976 – 1977) : 34 733
Alfetta 2000 (1977 – 1977) conduite à droite : 1 450
Alfetta 2,0l (1981 – 1984) : 48 750
Alfetta 2000 Li America : 1307
Alfetta TD -1979 – 1984) : 23 530
Alfetta Qo (1982 – 1984) : 19 340
Alfetta CEM (1983 – 1983) : 991
Alfetta 2,4 TD (1983 – 1984) : 7 220
Total : 448 724

:!: Les données techniques :
Alfetta 1600 (1978 – 1981) : 4 cylindres en ligne 1570 cc de 109 ch à 5600 t/m, taux de compression de 9:1, poids 1040 kg, vitesse maxi 175 km/h
Alfetta 1600 (1982 – 1984) : 4 cylindres en ligne 1570 cc de 109 ch à 5600 t/m, taux de compression de 9:1, poids 1120 kg, vitesse maxi 174 km/h

Alfetta 1800 (1972 – 1974) : 4 cylindres en ligne 1779 cc de 122 ch à 5500 t/m, taux de compression de 9,5:1, poids 1060 kg, vitesse maxi 180 km/h
Alfetta 1800 (1975 – 1978) : 4 cylindres en ligne 1779 cc de 118 ch à 5300 t/m, taux de compression de 9,5:1, poids 1060 kg, vitesse maxi 180 km/h
Alfetta 1800 (1979 – 1984) : 4 cylindres en ligne 1779 cc de 122 ch à 5300 t/m, taux de compression de 9,5:1, poids 1120 kg, vitesse maxi 178 km/h

Alfetta 2000 (1976 – 1976) : 4 cylindres en ligne 1962 cc de 122 ch à 5300 t/m, taux de compression de 9:1, poids 1140 kg, vitesse maxi 187 km/h
Alfetta 2000 (1977 – 1981) : 4 cylindres en ligne 1962 cc de 130 ch à 5400 t/m, taux de compression de 9:1, poids 1140 kg, vitesse maxi 187 km/h
Alfetta 2000 (1982 – 1984) : 4 cylindres en ligne 1962 cc de 130 ch à 5400 t/m, taux de compression de 9:1, poids 1140 kg, vitesse maxi 187 km/h
Alfetta 2000 auto (1977 – 1984) : 4 cylindres en ligne 1962 cc de 130 ch à 5400 t/m, taux de compression de 9:1, poids 1140 kg, vitesse maxi 185 km/h
Alfetta 2000 Li (1977 – 1981) : 4 cylindres en ligne 1962 cc de 128 ch à 5300 t/m, taux de compression de 9:1, poids 1210 kg, vitesse maxi 185 km/h
Alfetta Qo (1982 – 1984) : 4 cylindres en ligne 1962 cc de 130 ch à 5400 t/m, taux de compression de 9:1, poids 1140 kg, vitesse maxi 187 km/h
Alfetta CEM (1983 – 1983) : 4 cylindres en ligne 1962 cc de 130 ch à 5400 t/m, taux de compression de 9:1, poids 1140 kg, vitesse maxi 185 km/h
Alfetta USA (1975 – 1981) : 4 cylindres en ligne 1962 cc de 111 ch à 5500 t/m, taux de compression de 9:1, poids 1200 kg, vitesse maxi 175 km/h

Alfetta TD (1979 – 1981) : 4 cylindres en ligne 1995 cc de 82 ch à 4300 t/m, taux de compression de 9:1, poids 1250 kg, vitesse maxi 155 km/h
Alfetta 2,0 TD (1982 – 1984) : 4 cylindres en ligne 1995 cc de 82 ch à 4300 t/m, taux de compression de 19:1, poids 1270 kg, vitesse maxi 155 km/h
Alfetta 2,4 TD (1983 – 1984) : 5 cylindres en ligne 2393 cc de 95 ch à 4200 t/m, taux de compression de 23:1, poids 1270 kg, vitesse maxi 165 km/h

:!: L’Alfetta, une voiture à vivre :
Les points fort de l’Alfetta. Une réponse remarquable et neutre au volant du châssis grâce en particulier à la très bonne répartition des masses. Le schéma transaxle combine au moteur tout aluminium permet de miracle.
Comme on peut si attendre, grâce aux taux de compression élevé des divers moteurs essences, les performances sont très bonnes, surtout pour le 1800 qui fait jeu pratiquement égal par rapport au 2,0l si ce n’est qu’il n’arrive pas à avoir autant de souplesse. La zone rouge ne leur fait pas peur. La fiabilité des blocs est légendaire et surtout réelle. Les boites à 5 vitesse généralisée sur tous les modèles est un plus en matière de consommation.
L’habitabilité est très bonne. Le confort n’est pas en reste surtout sur les versions les mieux équipées. La visibilité est bonne sous tous les angles.
Par contre il existe des points faibles qui gâchent le tableau. Par exemple le synchro de seconde qui s’use vite. La rouille a mangée de nombreux modèle avant que ne le moteur ne rende les armes. En bord de mer le problème est carrément alarmant.
La finition et la qualité des matériaux ne sont pas terribles sauf sur les tous derniers modèles ou cela s’est bien amélioré. Les trains avant, arrière et l’échappement peuvent poser des problèmes s’il y a un mauvais entretien.
Les soucis électriques sont très courants et divers.

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L’Alfa 90 qui va la remplacer va profiter de toutes les améliorations de l’Alfetta en lui reprenant sont châssis, ses dernières améliorations et ses équipements de confort disponibles. Elle va y ajouter une version à moteur v6 pour couronner la gamme mais la 90 n’aura pas le même succès. Un peu désuète à sa sortie, elle contraste avec l’Alfetta qui était moderne à son époque.
L’Alfetta va aussi donner ses entrailles pour l’Alfa 75 et le Guilietta sans compter la grande berline 6 mais sans le schéma transaxle complet.
Fin du fin, l’Alfetta, dans la grande tradition Alfa aura droit à une déclinaison coupé qui sera un gros succès, tout comme la berline.

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:!: L’Alfetta au Brésil :
A partir de 1974, une version un peu différente est produite au Brésil à partir de l’Alfetta. Cette Alfa est nommée FNM 2300, du nom du constructeur local (Fàbrica Nacional de Motores) qui assemble cette Alfetta un peu curieuse.

FNM est née au début des années 40 et est spécialisé dans la construction de moteurs. A partir de 1949, la production d’automobiles débute avec l’assemblage sous licence de camions. A partir de 1952, suite à des accords avec Alfa Roméo, FNM assemble des camions Alfa et à partir de 1960, c’est au tour des autos.
La FNM 2300 est la 3ème Alfa assemblée par le constructeur brésilien.

Le châssis est très largement revu avec des trains avant et arrière complètement différents. L’architecture transaxle est même abandonnée. La boite est accolée très classiquement au moteur longitudinal. Le 2,3l (2310 cc) est en fait un bloc d’Alfetta 1800 revu et garantie 100 000 km. Le moteur développe 140 ch grâce à ses 2 carburateurs double corps solex, la vitesse maxi est d’environ 175 km/h. Le 0 à 100 est expédié en 9,8s.
Au niveau esthétique, elle est 41 cm plus longue, 7 cm plus large. La planche de bord et l’intérieur sont conservés.

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Le réservoir d’origine est revu par un modèle de 100l. Dans une ambiance de crise de l’énergie dans un pays où les pompes à essence pouvaient restaient fermées durant quelques jours, l’autonomie importante était un argument fort, d’autant plus que cette Alfa était en concurrence avec les Ford Galaxy ou Dodge locales. L’équipement de la FNM est pléthorique.

La 2300 va évoluer par touche tout au long de sa très longue carrière. Une version nommée 2300B apparaît en 1977 avec un style un peu modernisé. La direction assistée vient en série à présent tout comme la climatisation. C’est cette version qui a été importée en Allemagne et aux Pays Bas à quelques rares exemplaires. Les voitures ont commencées par attendre leur homologation très longuement stockées sur le quai d’un port avant de connaître une carrière commerciale très discrète.

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Pour 1980, un nouveau style apparaît et le nom change à nouveau. La 2300 Ti4 passe de 140 à 149 ch avec le changement de ses carburateurs, ce qui n’est pas trop pour les 1500 kg de l’ensemble.

Dans des milieux des années 1980, par la valeur payé par un Alpha te 4 était possible d'acheter presque deux VW Santana. Avec la retraite de leurs rivaux Dodge et Galaxie, l'Alpha a passé à être, tiré, la voiture nationale plus chère. Et cela ne combinait pas avec leurs évidents signes de vieillissement. En tout, ont été produites 29564 unités.

Les changements esthétiques tentent de relancer la 2300 durant les années 80 en 1983, 1985 et 1986 mais la production stoppe en 1988 avec un chiffre de 29 564 exemplaires produits. Elle fut surtout la voiture la plus chère vendue au Brésil pendant de nombreuses années.

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Alfa 147 1,9l JTD 115 Distinctive 2001
Alfa 156 2,4l JTD 150 Distinctive 2002
Alfa 156 3,2l GTA 250 Selespeed 2004


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MessagePosté: 27 Déc 2007 23:32 
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Inscription: 03 Déc 2006 18:19
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Bonsoir à tous,

Encore merci à Psal pour cet historique complet et très bien fait...le vil tentateur... :twisted: :lol:
Un modo pourrait-il historiser ça please ? :)

_________________
Tony...chasseur d'Alfettas...


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