SUITE
LA CHASSE AU DAHU (motorisée)
La première série de photos a été consacrée aux valeureux chasseurs à pied, qui bien que repus, la panse gavée de matouille, n’ont pas hésité à crapahuter dans la nuit noire, autour du lac, à la recherche des dahus dissimulés dans les hautes herbes, puis se sont torturé les méninges pour répondre aux questions placardées sur la poitrine des petits quadrupèdes aux yeux scintillants.
Pendant que les uns chassaient pédibus, les autres avaient préféré se remettre au volant pour tenter de repérer quelques dahus disséminés sur le bord de la route, tout en respectant la vitesse moyenne imposée par les organisateurs de cette épreuve insolite.
Pour vérifier le respect continu de la vitesse moyenne nous avions établi un point de contrôle situé à peu près à mi-chemin du parcours.
J’étais chargé de ce chronométrage intermédiaire, planqué au sommet du talus surplombant le début de la boucle du Margériaz.
J’ai ainsi photographié tous les concurrents, à l’aller et au retour du Margériaz.
Malheureusement, peu habitué à ce genre de photo dans la nuit noire, je n’ai fait que des clichés merdiques. D’autant que certains, découvrant ma présence, ont pris un malin plaisir à m’en mettre plein la tronche avec leurs phares.
Comme ça
Ou comme ça
Je n’ai alors conservé que les photos sur lesquelles la voiture était parfaitement identifiable.
Voici donc, après la série consacrée aux chasseurs à pied, celle des chasseurs motorisés, en les priant de m’excuser, pour ceux dont je n’ai pas retenu la photo car non identifiable, et pour la bien mauvaise qualité de la plupart des autres.
Commençons, comme il se doit, par notre vénéré Président, dont on reconnait bien, la Punto Evo Abarth
En se défonçant un peu les yeux, on arrive même à distinguer Alex au volant, Ara à ses côtés, et son frangin derrière.
Là, pas de problème non plus : Jean-Pierre et Noëlle sont tout aussi identifiables que leur Beta coupé.
Sur cette photo là, pas possible de savoir qui est dans la voiture mais, comme cette Ritmo Abarth est parfaitement reconnaissable, on peut raisonnablement penser que Pierre est au volant, accompagné de Edith. Me trompe-je?
Bon là, c’est encore facile, on arrive facilement à identifier la voiture, même à lire la plaque d’immatriculation, mais pour distinguer qui est au volant et quel est le copilote, c’est une autre histoire…
Moi, je sais, mais je vous laisse deviner. Attention, il y a un piège…
Quant à celle-ci, il faut avoir de bons yeux pour reconnaître une Barchetta.
Mais, laquelle ? Il y en avait deux engagées, et toute les deux étaient grises. Alors, comment savoir laquelle c’était puisqu’il est impossible de voir qui est à l’intérieur ?
Allez, je vous donne un indice, dans certaines conditions, par exemple par temps pluvieux, ou par grand froid, ou de nuit comme c’est ici le cas, un élément permet de distinguer très facilement celle de François de celle de Thierry.
Alors, là, c’est qui ?
Allez, une dernière photo, avec le retour au bercail des dahus qui étaient planqués sur le bord de la route (moins 1 qu’on nous a piqué avant même le départ du premier concurrent.
A bientôt pour une nouvelle série de photos, mais prises en plein jour, celles là.
Maurice