Maserati a entamé sa "révolution industrielle" et vise 50 000 ventes dans le monde d’ici deux ans (6 288 unités en 2012 et 15 400 en 2013).
Outre le développement de sa gamme (GranTurismo, GranCabrio, Quattroporte et Ghibli), la marque va adapter son outil industriel et étendre ses réseaux de distribution. Jusqu’en 2012, Maserati ne comptait que sur son site de production historique de Modène, dont les capacités s’établissent à 6 000 unités par an. Depuis, le constructeur peut s’appuyer sur un second site, avec le rachat de l’ancienne usine Bertone à Grugliasco (50 000 unités par an).
Avec la Ghibli, Maserati a déjà commencé à "démocratiser" son offre. Positionnée en haut du segment E, la Ghibli est à mi-chemin entre une berline Coupé et une grande berline, en termes d’habitabilité. La "petite" Maserati, déjà vendue à plus de 6 000 exemplaires, "incarne à elle seule une nouvelle étape de l’histoire de Maserati", indique le constructeur. Le véhicule aura pour mission de séduire les entreprises, d’aider la marque à couvrir 52 % (contre 10 % actuellement) du marché du luxe, mais également de pourvoir plus de la moitié des ventes de la marque dans le monde. Un vrai porte-étendard en attendant ensuite l’arrivée dans la gamme du SUV Levante.
"Nous sommes une petite marque qui souhaite dorénavant grandir et nous disposons des moyens pour y arriver. D’une certaine ère artisanale, nous allons aujourd’hui passer dans une ère qualifiée d’industrielle", souligne Maserati, qui célèbre cette année son centenaire.
Pour accompagner cette "révolution", Maserati compte sur un réseau de distribution plus dense. De 300 points de vente actuellement, le réseau mondial de la marque passera à 900 points d’ici à 2015. (JOURNAL DE L’AUTOMOBILE 10/4/14)
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