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MessagePosté: 07 Sep 2009 14:01 
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ICCiste Farceur
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Voici ma présentation de la Maserati 3200 GT Assetto Corsa.



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Le modèle

    C’est la dernière évolution de la 3200 GT et seule série limitée produite durant toute la carrière de ce modèle dessiné par Italdesign Giugiaro. Assetto Corsa, deux mots qu’on peut traduire par optimisée pour la course, pour une meilleure prise en main, un meilleur ressenti de la route. En tout cas cela ne fait aucun doute, l’objectif est un peu plus de sportivité dans le magnifique coupé GT de Maserati.

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    Etonnamment à mes yeux dans ces conditions, l’Assetto Corsa fut produite également avec la BVA 4 rapports qui équipait en option la 3200 GT.

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    C’est l’Officine Alfieri Maserati, centre de personnalisation Maserati, qui est à l’origine de ce modèle présenté la première fois au public au Motor Show de Melbourne. La présentation se fit en Australie pour célébrer le 45ème anniversaire de la victoire de Stirling Moss au grand prix d’Australie.



Production

    La commercialisation de la 3200 GT s’est étalée entre 1999 et mars 2002. La version Assetto Corsa a été présentée en avril 2001. La production a démarrée en mars 2001. Je ne connais pas la date de fin de la production, au moins égale ou postérieure au 13 juillet 2001, date de fabrication de mon coupé (commercialisé 5 semaines plus tard).

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    Le volume de production est officiellement de 150 modèles. Dans la réalité sans doute un peu plus : le chiffre de 250 exemplaires est annoncé. Ce qui est sûr, c’est que seulement 10 exemplaires furent vendus en France, 10 sur le marché australo-néo-zélandais, 56 en Italie et 75 en Grande-Bretagne. Le modèle fut également commercialisé dans d’autres pays, à l’exception notable des Etats-Unis puisque les magnifiques feux arrière en forme de boomerang sont reconduits sur ce modèle et ne satisfont pas aux critères d’homologation locaux.

    Pour mémoire, la production totale des 3200 GT se décompose en :
      2689 BVM
      2106 BVA

      Soit 4795 exemplaires au total.


    Le surcoût de la version Assetto Corsa en France était de 47 000 F en 2001.

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Spécificités

    Beaucoup de coquilles sont présentes dans les descriptions qu’on peut trouver sur la voiture. Maserati n’a presque pas distribué la brochure de 6 pages spécifique à ce modèle et seul un feuillet libre de deux pages est ajouté dans le manuel d’utilisation de la 3200 GT fourni avec la voiture.

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    Ce feuillet laconique ne fait état que de conseils vis-à-vis des Pirelli PZero Corsa, monte spécifique et très exclusive réservé à l’Assetto Corsa. Ces pneumatiques asymétriques et surtout « semi-slick » (on se demande comment ça peut être homologué sur route un truc pareil !) sont en gommes très tendres. L’ongle s’enfonce sans aucun mal dans le pneu qui s’use à une allure vertigineuse mais offre une tenue de route absolument incroyable sur sol sec. Dès qu’il pleut… non, il ne vaut mieux pas imaginer rouler sous la pluie avec une telle monte. La pression de gonflage se limite à 1,8 bar contre 2 bars avec des Pirelli Pzero Rosso.

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    La suspension de la voiture a été revue afin de limiter les mouvements de caisse sans toucher au compromis confort/performance de la 3200 GT. Les ressorts avant et arrière sont plus fermes. L’assiette est abaissée de 10 mm à l’avant et 8 mm à l’arrière. Ces modifications entrainent un abaissement du centre de gravité et une amélioration de l’aérodynamique de la voiture qui se confirme dans une meilleure stabilité en courbe et à haute vitesse.

    Le diamètre des barres antiroulis a été augmenté de 22 à 23 mm à l’avant et de 15 % à l’arrière.

    La suspension sport pilotée (appelée skyhook par la suite) est montée d’origine et a été adaptée. 14 lois interagissent sur les réglages des amortisseurs en fonction des accélérations longitudinales et verticales de l’Assetto Corsa.

    La direction a été revue pour apporter plus de résistance et une réponse plus franche à haute vitesse.

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    Les freins ont également été optimisés pour assurer une meilleure réactivité et surtout une meilleure endurance. Des disques percés et ventilés de 330 mm à l’avant et de 310 mm à l’arrière sont pincés par des étriers 4 pistons Brembo peints en rouge et ornés de la marque Maserati. De nouvelles plaquettes, typées course, Pagid Jaune RS421 sont utilisées. Celles-ci améliorent à elles seules de 15% la réponse au freinage. Le servo frein est renforcé ce qui permet une pression sur les plaquettes de 40% supérieure à l’ancien modèle. Les flexibles des freins sont également allégés et renforcés avec une solution mixant carbone et nylon.

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    De nouvelles jantes BBS 15 rayons de magnésium de 7’’ à l’avant et 9’’ à l’arrière sont utilisées. Elles sont livrées dans une teinte gris anthracite spécifique au modèle pour rappeler le matériau noble qui les compose. Cette teinte offre à l’usage un avantage inédit : les poussières de plaquettes se voient nettement moins que sur des jantes classiques couleur gris alu. Le modèle de jantes sera ensuite repris sur le Spider et le Coupe GT.

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    Concernant la carrosserie, Maserati conseillait trois coloris : Rosso Mondial, Nero Carbonio et Grigio Alfieri, les autres teintes restant disponibles toutefois.



Intérieur

    A l’intérieur quelques changements discrets. Des seuils de porte spécifiques siglés Assetto Corsa en plus de Maserati et un pédalier sport en aluminium massif.

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    Sur les versions italiennes, anglaises, grecques et japonaises, il y a également une petite plaque numérotée en aluminium montée sur la boîte à gants. Il est inscrit sur la première ligne Assetto Corsa et sur la seconde N° XX/YY où XX est le numéro du modèle pour le pays en question et YY la production totale dédiée à ce pays.

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    Les intérieurs des 3200 GT Assetto Corsa sont majoritairement en cuir noir, Maserati ayant conseillé cette couleur avec les liserés rouge pour l’esprit sportif.

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    Tout le reste est à l’identique de la 3200 GT. Du cuir à profusion partout dans l’habitacle, la montre classique Maserati au centre de la planche de bord, des possibilités de personnalisation sans limite qui permettent d’obtenir le meilleur et parfois le pire du kitch !

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    Les ajustements sont corrects dans l’ensemble. Seul le microscopique cendrier en plastique dur noir aurait sa place dans une Panda des années 80.

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    L’équipement d’origine, identique à celui de la 3200 GT, peut être complété par une liste d’options digne des catalogues germaniques. Certains oublis sur la dotation d’origine apparaissent aujourd’hui comme indignes du statut de la voiture telle que la mémorisation des sièges.



Motorisation

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    C’est intégralement le moteur de la 3200 GT qui est repris. On est donc en présence de l’évolution du 3,2 litres compressé présent sur les Quattroporte IV. C’est à ce jour, le dernier moteur bi-turbo conçu et fabriqué par Maserati.

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    Une assez petite cylindrée pour une sportive mais qui délivre 370 CV à 6250 Tr/mn et surtout 50 Mkg de couple à 4500 Tr/mn, couple quasiment présent entre 2700 et 5500 Tr/mn. Le rendement est remarquable avec 115 CV/L et plus de 15,5 Mkg/L de couple. Un caractère endiablé que ce V8 doublé d’une symphonie magique partant des plus graves borborygmes au ralenti pour exploser en un hurlement aigu à l’approche du rupteur situé à 6750 Tr/mn. Ajoutez à cela la déflagration des soupapes de décharge des turbos à chaque levé de pied et vous voilà parti dans un voyage aux mille plaisirs bien éloigné, opposé même, au caractère consensuel et insipide de la majorité des voitures actuelles.

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    La réponse du moteur n’est absolument pas linéaire. C’est creux à bas régime (enfin ça reste un 3,2 litres de cylindrée tout de même, il n’y a pas besoin de rétrograder à tout bout de champ), il ne faut pas espérer repartir énergiquement à 80 km/h en 6ème, puis soudain c’est l’explosion. A 2500 Tr/mn, les turbos se réveillent, s’agitent 200 tours plus haut puis vous décrochent, 300 tours après, un uppercut qui ne s’arrête brièvement qu’avec le passage du rapport supérieur.

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    C’est le cœur de la voiture. D’abord un moteur, ensuite une carrosserie magnifique et « en fin » (toute à la fin même !) l’ergonomie et les côtés pratiques. Vous ai-je déjà parlé du bouton d’ouverture du coffre situé dans la boîte à gants ? Non ? Rassurez-vous il y a suffisamment d’autres éléments anecdotiques pour alimenter une conversation mondaine toute la soirée.

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    Mais revenons à nos chevaux… Il y a 370 cachés sous le capot avant qui piaffent d’impatience mais l’impression est bien plus grande encore de part ce caractère moteur et l’arrivée massive du couple grâce aux turbos.



A l’usage

    En plus de ma 3200 GT Assetto Corsa, j’ai pu conduire trois autres 3200 GT traditionnelles, toutes en BVM 6. Les différences peuvent sembler tenir du détail mais elles se sentent à la conduite. La tenue de route dans les virolos est bien améliorée. Les mouvements de caisse latéraux sont annihilés en utilisation sur route ouverte.

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    L’Assetto Corsa est un peu plus ferme mais bouge moins et reste, par conséquent, plus confortable dans les enchaînements rapides.

    La différence au freinage est sensible également, la voiture s’assoit plus sur le train arrière et la résistance au fading irréprochable.

    Je me souviens encore l’article de Sport Auto sur la 3200 GT Assetto Corsa où le journaliste, se posant la question de l’utilité de cette version, s’enthousiasmait sur le surplus de vie, de plaisir apporté. C’est aussi mon avis et puis les jantes sont tellement belles ! :sm (3)



Fiabilité

    Comme toutes les 3200 GT, les versions Assetto Corsa sont fragiles et sensibles sur certains points. Plusieurs campagnes de rappels sont intervenues après sa commercialisation.

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    Néanmoins, il n’y a rien de spécifique au modèle et la fabrication datant de 2001, la place parmi les plus fiables.



Caractéristiques techniques

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    Informations générales

    Catégorie: Série limitée
    Année de première édition : 2001
    Année de dernière édition : 2001
    Puissance fiscale : 30 cv (BVM), 31 cv (BVA)
    Châssis : Coque autoporteuse acier, berceau auxiliaire avant et arrière

    Le moteur

    Type de moteur : V8
    Disposition : Longitudinale avant
    Nombre de soupapes : 32 soupapes
    Énergie : Essence SP 95 RON minimum
    Cylindrée : 3217 cm³
    Alésage course : 80 x 80 mm
    Compression : 8.0:1
    Distribution : 2 doubles arbres à cames en tête
    Entrainement : Courroies
    Alimentation : Multipoint Magneti Marelli 4 CM, allumage statique
    Suralimentation : 2 turbos IHI TTW9 (1.1 bar) + 2 intercoolers air-air
    Puissance : 370 ch à 6250 tr/min
    Couple : 491 Nm (50 mkg) à 4500 tr/min
    Régime maximal : 6750 tr/min
    Poids : 221 kg

    La transmission

    Type de transmission : Propulsion
    Boîte de vitesses : Manuelle 6 rapports Getrag, Automatique 4 rapports en option
    Autobloquant : 25/45%
    Anti patinage : ASR de série, plus tolérant en position sport totalement déconnectable
    Le châssis et les roues
    Direction : Crémaillère, assistée, assistance dégressive
    Diamètre de braquage : 11.5 m
    Suspensions avant : Triangles superposés, combiné ressort et amortisseur Bilstein piloté
    Suspensions arrière : Triangles superposés, combiné ressort et amortisseur Bilstein piloté
    Freins avant : 330 x 32 mm
    Freins arrière : 310 x 28 mm
    ABS : Bosch 5.3e EBD
    Pneus avant : 235/40 ZR18
    Pneus arrière : 265/35 ZR18

    Les dimensions

    Longueur : 4510 mm
    Largeur : 1822 mm
    Hauteur : 1305 mm
    Empattement : 2660 mm
    Voies avant : 1525 mm
    Voies arrière : 1538 mm
    Poids : 1590 kg en BVM, 1640 kg en BVA
    Réservoir : 90 litres
    Volume du coffre : 280 litres (220 + 60 litres sous le coffre principal sauf avec l'option roue de secours galette)
    SCx :
    Cx : 0.34

    Les performances

    BVM
      Vitesse maximale : 280 km/h
      0-100 km/h : 5.12 s
      0-160 km/h : 12.3 s
      0-200 km/h : 19.3 s
      400 mètres départ-arrêté : 13.3 s
      1000 mètres départ-arrêté : 24.2 s
      Rapport Poids/Puissance : 4.3 kg/cv
      Rapport Puissance/Litre : 115 cv/L
      Consommation extra-urbaine : 11.3 L/100 km
      Consommation urbaine : 24.2 L/100 km
      Consommation mixte : 15.9 L/100 km
      Emission de CO² : 388 g/km

    BVA
      Vitesse maximale : 276 km/h
      0-100 km/h : 5.7 s
      0-160 km/h : 12.4 s
      0-200 km/h : 21.0 s
      400 mètres départ-arrêté : 13.8 s
      1000 mètres départ-arrêté : 25.2 sec
      Rapport Poids/Puissance : 4.4 kg/cv
      Rapport Puissance/Litre : 115 cv/L
      Consommation extra-urbaine : L/100 km
      Consommation urbaine : L/100 km
      Consommation mixte : 16.6 L/100 km
      Emission de CO² : g/km



Photographies

    Rosso Mondiale

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    Grigio Alfieri

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    Nero Carbonio

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    Blu Nettuno

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Si vous avez d'autres informations, n'hésitez pas à en faire part. :wink:

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Dernière édition par Steph69 le 08 Sep 2009 15:22, édité 5 fois.

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MessagePosté: 07 Sep 2009 17:58 
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Oui, une info' de grande importance ! J'en ai mal au zizi de la voir ! :mrgreen:

Plus sérieux, j'ai un essai dans Sport Auto...


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MessagePosté: 07 Sep 2009 21:16 
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Oui, dans le numéro 474 de septembre 2001. :wink:

Tous les essais de Sport Auto sur la 3200 GT :
    Numéro - Date - Article
  • 441 - 10/98 - Contact
  • 447 - 04/99 - Dossier Maserati 3200 GT - Essai
  • 447 - 04/99 - Dossier Maserati 3200 GT - Concurrence
  • 447 - 04/99 - Dossier Maserati 3200 GT - Généalogie
  • 449 - 06/99 - Nouveauté
  • 456 - 01/00 - Comparatif Mercedes CL 500/Jaguar XKR
  • 468 - 01/01 - Nouveauté
  • 469 - 02/01 - Dossier Maserati
  • 474 - 07/01 - Essai 3200 GT Assetto Corsa
  • 503 - 12/03 - Fiche occasion


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MessagePosté: 08 Sep 2009 10:18 
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ICCiste Farceur
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Voilà, l'article est complété. :wink:

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MessagePosté: 08 Sep 2009 11:05 
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ICCiste Savant
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474 en page 24, c'est ça ! :mrgreen:


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